LES ISARDS, PAR Claude BERDUCOU

 

 

L’ISARD 

 

 

 

La conférence commence par une présentation de l‘isard. Au-delà de l’origine de non nom, d’une présentation des animaux avec qui il cohabite, des origines et des différences avec d’autres animaux semblables (chamois, mouflons, …) il nous est présenté aussi comme l’animal :

 

-        Qui donne vie aux paysages herbeux ou de rochers

 

-        Qui inspire les artistes

 

-        qui passionne les chasseurs et aussi les gastronomes

 

-        Et, de plus est un extraordinaire sujet de recherche scientifique

 

Ensuite l’exposé entre dans des aspects plus scientifiques :

 

1° Vie et mœurs des isards,

 

Ainsi, au travers d’une collection de cranes d’animaux de tous âges et d’images Les photos ont mis en avant l’adaptation de l’isard à son milieu de rochers, aussi bien de par son squelette ou encore son alimentation

 

Ces photos permettent aussi de repérer l’âge et le sexe des animaux que l’on peut voir… mais il faudra beaucoup pratiquer avant de bien les reconnaître !!!

 

 

 

2° Conservation et Gestion du « Chamois des Pyrénées

 

Plusieurs cartes nous ont permis de savoir où trouver des chamois et isards, et aussi de voir comment a évolué leur peuplement  au cours des temps, en tenant compte de la mortalité et de l’action des prédateurs.

 

Cet animal qui fait rêver est aussi un animal protégé et très suivi, avec un comptage précis des animaux, ce qui permet aussi de définir les plans de chasse suivant la situation numérique des troupeaux, de ce que  peut supporter l’espace. C’est ainsi que selon des endroits il y a plus ou moins de chasse, ou de renforcement de la population d’isards

 

Ce suivi, sans interdire la chasse, permet d’avoir aujourd’hui une progression des isards dans nos Pyrénées, dans le Parc national, et au-delà. Et d’avoir aussi une progression du nombre d’animaux …

 

Certes, cette page est surement incomplète, mais la présentation qui nous été faite a été très complète et très vivante. Quelques une des diapos sont jointes ci-dessous, mais elles ne relatent pas la totalité des informations données ni la qualité de la conférence.

 

 

 

Texte pris sur Internet ( site Natura)

Vous pouvez le lire avant la conférence pour mieux la comprendre ou poser des questions...

 

Plus petit et plus agile que son cousin des Alpes, l’Isard est un funambule, véritable virtuose du rocher ; son adaptation au milieu montagnard est quasi parfait

 

Rupicapra pyrenaïca pyrenaïca
Classe des mammifères
Ordre des Artiodactyles
Famille des Bovidae

Taille : 70cmau garrot
Longueur : 100 à 110cm
Poids : 25 à 30 kg
Longévité : 12 à 15 ans

 

Description

La couleur de son pelage évolue au cours des saisons : du brun au roux en été à des teintes plus foncées à l’approche de l’hiver. Une ligne plus sombre court le long de l’échine, deux bandes sombres de la base des oreilles vers les naseaux, et deux autres, des oreilles au bas du poitrail.

Deux cornes finement recourbées vers l’arrière, qui ajoutent à la grâce de sa silhouette, permettent de déterminer son âge.

Sa musculature fine et vigoureuse, ainsi qu'un cœur énorme lui permettent des courses rapides en cas de danger. D'autre part, ses sabots, au bord tranchant et aux coussinets intérieurs rugueux, sont parfaitement adaptés aux rochers escarpés et aux pentes neigeuses.

Sa vue et son odorat sont excellents. Il repère à grande distance tout ce qui bouge, et peut flairer à 800 mètres l’odeur de l’homme. Il communique avec ses congénères de façon olfactive et visuelle (postures du corps). Menacé, il émet un chuintement d’alarme caractéristique, qui s’ensuit généralement par la fuite de la harde.

 Habitat

De 800 m jusqu’à 3000 mètres, le territoire de l'isard s'étend des forêts épaisses jusqu'aux abords des neiges éternelles. Selon les saisons, il affectionne certains secteurs :

     domaine estival : pelouses alpines, vires herbeuses
     domaine hivernal : forêt et zones rapidement déneigées.

 Vie sociale

L’isard vit en groupe, appelés harde. Le nombre d’individus est variable ; instable au cours des saisons, il peut atteindre plusieurs dizaines d’individus. La pièce maîtresse du groupe isard est constitué par la relation étroite entre la mère et le chevreau de l’année

Dès le printemps, les mâles tendent à se séparer des femelles et des chevreaux, préférant les secteurs boisés. Certains individus restent isolés : infirmes et individus âgés.

 Mâle ou femelle ?

Le contexte

Un individu isolé est plutôt un mâle 
Plusieurs individus, accompagnés de jeunes, plutôt des femelles.

 Les caractéristiques physiques : les pointes des cornes sont plus épaisses et plus recourbées vers l’arrière chez le mâle. Enfin, le mâle laisse apparaître sous son abdomen un pinceau pennien.

 Chamois ou isard ?

L'isard est plus léger, son allure est plus svelte. Le pelage du chamois (que l'on rencontre dans les Alpes) est plus foncé, plus uniforme, dépourvu des tâches claires des flancs et des bandes jugales.

 L’isard au fil des saisons

 Printemps
Les beaux jours libèrent la montagne de la neige et mettent fin à la période de disette ; les isards muent et retrouvent des couleurs plus claires. Commence alors fin mai début juin, la période des naissances. Les mères s’éloignent de la harde, chassent le chevreau de l’année passée, remontent vers les zones escarpées et isolées pour mettre bas. Lorsque le chevreau est capable de courir et d’affronter la collectivité elle rejoint les autres mères. Débute alors la période d’apprentissage, au cours de laquelle le chevreau ne se sépare jamais de sa mère, imitant ses moindres gestes, attitudes, se protégeant de ses ennemis : le renard et l’aigle royal. Les mâles adultes se séparent des chevrées et évoluent le plus souvent en groupe.

 Eté
Dès l’aurore, l'isard se consacre à la recherche de nourriture sur les pâturages et vires herbeuses. Cet herbivore raffole des graminées et surtout du trèfle des Alpes. Fuyant les grosses chaleurs, il dédie les heures chaudes à la sieste, à l’ombre d’un versant, ou sur un névé. Les chevreaux ont un goût prononcé pour les jeux : courses poursuites sur les névés, glissades, sauts, cabrioles, poursuites effrénées…toujours sous l’œil attentif des mères. En fin de la journée, la harde retourne pâturer. La nuit, elle rejoint son aire de repos.

 Automne
Le pelage s’assombrit et s’épaissit. Les premières neiges le chassent des sommets pour les zones intermédiaires entre neige et forêt. Les mâles vont entrer en période de rut : affirmation de la territorialité, par le marquage de leur territoire en frottant leurs cornes, dont la base arrière est pourvu de glandes, contre les arbustes. Tout intrus est chassé, poursuivi. La période la plus intense se situe de mi-novembre à mi-décembre. La chevrée est dispersée, se rassemblera en hiver.

 Hiver
Les mâles, exténués par le rut, doivent reconstituer leurs réserves. , les isards doivent faire face aux rigueurs de l’hiver. Les hardes gagnent les zones les moins enneigées : secteurs boisés ou zones exposées au sud, où la fonte des neige libère les pâturages. Ils limitent leurs déplacements. Leur nourriture favorite étant enfouie sous une épaisse couche de neige, ils doivent se contenter de pousses d’arbustes, d’aiguilles de résineux, de lichens, ou de bourgeons. Au cours de cette période, délicate, les individus les plus faibles succomberont.

 Quelques définitions

Chevreau : jeune de mois d’un an.
Chevrée : mères accompagnées de leur petit de l’année auxquels s’ajoutent souvent les jeunes de l’année précédente (éterlou).
Eterlou, éterle : jeunes d’un à deux ans.
Harde : groupe d’isard

 Victime d’une chasse abusive, l’isard faillit disparaître de nos montagnes dans les années 50. Mais des mesures protectrices ont été prises et l’on peut, de nos jours, observer sans trop de difficulté les prouesses des hardes d’isards qui " crapahutent " dans les couloirs et vires rocheuses du massif de Cauterets...

 

 

 

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