LES ABEILLES EN MONTAGNE par Gilles FERT

 

LES ABEILLES EN MONTAGNE par Gilles FERT

M. FERT est apiculteur professionnel, depuis plus de vingt-cinq ans dans les Pyrénées Atlantiques, près d’ORTHEZ. Il  s’est passionné dès son installation pour l’élevage et la sélection de reines. Consultant international en élevage, reconnu aujourd’hui au plan mondial, il a enrichi sa propre expérience de toutes les échanges qu’il a su établir lors des différents projets de conservatoire ou d’élevage de reines qu’il a accompagné sur tous les continents. C’est ces expériences qu’il est venu nous présenter.

Il l’a fait en abordant plusieurs points

L’apiculture de montagne  n’a que peu de particularités par rapport à l’apiculture de plaine. Le lien majeur entre les deux est la transhumance des ruchers. Cette pratique est importante pour la diversité et la qualité des miels, et suivant la précision du travail de l’apiculteur pour obtenir une miellée sur un seul type de fleur. C’est un élément de qualité important et qui peut être très facilement vérifié par l’observation des miels qui peut préciser très simplement les pollens, et donc les fleurs  qui ont permis aux abeilles, la réalisation du miel

 

La transhumance des abeilles est en tout point comparable à celles des autres animaux, avec l’opportunité de trouver les fleurs suivant la saison, du printemps à l’automne, les caractéristiques des miels étant très liée à la saisonnalité des fleurs

 

Venant en montagne les abeilles ont peu de prédateurs. Le frelon asiatique ne peut vivre en altitude et ne provoque la haut que des dégâts très marginaux. Par contre dans nos montagnes les ruches ont le même prédateur que les autres animaux : l’ours. Il est friand des ruches et il lui arrive d’en détruire plusieurs dans un rucher. Dans d’autres régions comme la Cantabrie, les ruchers en montagne sont placés dans de enclos murés de deux mètres de haut.

Consultant partout dans le monde, pour l’élevage des reines. Gilles Fert a pu nous montrer, par de superbes photos, l’apiculture dans des pays très divers tels que le Chili, Mexique, Pérou, Afghanistan, Indonésie ou encore Australie.

Ca été l’occasion de nous montrer diverses races d’abeilles. Celle de chez nous (apis Mellifera), ou encore celle du sud de l’Espagne, la caucasienne, et encore d’autres races comme celle courante en chine. Chacune a ses propres caractéristiques, plus ou moins agressives, mais élevées partout pour le miel qu’elles produisent. Si les ruches sont partout différentes et plus ou moins rustiques, l’élevage des reines est partout le même.

Chacun connait le miel. Mais c’est avec délectation que nous avons pu voir ce que miel pouvait recouvrir en diversité de qualités, de couleur, de consistance ou encore de goût. Une vraie palette !!

Et puis il n’est pas le seul produit des ruches, il ne faut pas oublier la gelée royale ou encore les pollens aux couleurs si diverses, chacune liée à la fleur butinée a cette période-là.

Et pourtant, l’apiculture n’est pas aussi sereine que l’on pourrait le penser. Elle a en effet deux risques importants,

  • D’abord l’utilisation des pesticides et autres molécules chimiques provoquent des dégâts dans les effectifs des ruches

  • Ensuite la diminution de la biodiversité, dont la diminution des plantes a fleur sur de nombreux territoires, y compris en montagne

Gilles FERT nous a aussi  précisé ce qu’est le marché du miel dans le monde, avec une France de moins en moins productrice et de plus en plus importatrice

Au total une conférence très agréable et parfaitement argumentée et expliquée, et qui de plus a tout à fait satisfait tous les présents 

 

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