José CUBÉRO

 

Dans le bureau de l'historien José Cubéro, des centaines de livres, bien sûr, mais aussi la baguette et la clarinette de son musicien de père. C'est un endroit clair, ouvert.
C'est un bureau ouvert sur la cuisine-salle à manger. La lumière naturelle pénètre généreusement dans le bureau, salon, bibliothèque de l'historien José Cubéro. Dans cette agréable pièce à vivre, José Cubéro travaille, lit, écoute de la musique et reçoit amis et étudiants dans trois fauteuils clubs qui entourent une table basse.
Dans sa bibliothèque murale, des centaines de livres qu'il utilise régulièrement pour ses travaux, rangés par « couches sédimentaires » en fonction des sujets qu'il traite dans ses livres à lui. Ainsi, il y a un rayonnage sur le département, un autre sur la Révolution pour son premier ouvrage, « La Révolution en Bigorre ». Dans les travées, des livres sur la guerre d'Espagne, celle de « 14 », le vagabondage. Il accumule aussi des ouvrages sur les violences faites aux femmes en temps de guerre, le thème de son prochain livre. « C'est une bibliothèque vivante, qui respire, se développe au fur et à mesure des sujets traités. J'y ai aussi des bouquins que je n'ai pas encore eu le temps de lire. Je sais qu'ils sont là. C'est une façon de se les approprier avant même de les lire. »
Parmi tous ces livres, José Cubéro a une affection particulière pour « La Civilisation de l'Occident médiéval », de Jacques Le Goff. La Dépêche .fr 04/12/2010
« C'est un cadeau de mon épouse quand nous étions étudiants à Toulouse. » L'historien a aussi un profond attachement à un objet « d'une modestie totale » : la baguette de chef d'orchestre de son père, ce musicien espagnol exilé. José Cubéro a aussi conservé la clarinette - d'une seule pièce - de ce père admiré mais redoutable maître de musique.
« J'ai appris la clarinette avec lui, pour mon malheur, car les pères sont de piètres professeurs impatients. »
Sur une étagère, un chat en bois et des oiseaux en verre et en bronze qui vivent en harmonie. Tout en haut d'une étagère, une série de canards possède une vie plongeante sur la pièce.
En attente de réparation, les morceaux d'une décoration, avec deux lions, en bois qui ornait une grande glace ramenée d'Argentine par l'arrière-grand-père de son épouse.

 

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