MALADIES DEGENERATIVES ET RECHERCHES NEUROLOGIQUES
Tel était le thème de la conférence. Et c’est Quentin Barraud, 32 ans, et neurobiologiste, chercheur en Neurosciences à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) qui nous l’a présenté. Il travaille au sein du laboratoire du professeur Grégoire Courtine. Il a soutenu sa thèse de doctorat sur Troubles du sommeil dans la maladie de Parkinson et syndrome des jambes sans repos à Bordeaux en septembre 2010, mention très bien avec félicitations du jury. il a ensuite enchainé par un post-doctorat en Suisse puis un contrat de chercheur.
La conférence a débuté par un résumé de l’état actuel de la recherche concernant les maladies neurodégénératives du cerveau, dont la maladie d’Alzheimer et de Parkinson. Ensuite, il a présenté la recherche conduite par le laboratoire où il travaille, en accentuant sur l’aspect translationnel des études et expériences, pour passer des tests sur animaux aux tests cliniques chez l’homme.
Les maladies dégénératives
Le système nerveux comprend deux parties , le cerveau proprement dit et la moelle épinière. Le cerveau, a lui seul c'est 100 Milliards de neurones, interconnectés entre eux. Nous sont présentées les maladies dégénératives du cerveau et les recherches sur les lésions de la moelle épinière
D’abord la place des maladies les plus répandues : Il apparaît chaque année 4000 cas de sclérose en plaque, 14 000 cas de maladie de Parkinson et 225 000 cas de maladie d’Alzheimer..
Ont été ensuite décrits les principaux symptômes de la maladie de Parkinson et d’Alzheimer
Pour la première : tremblements moteurs, rigidité des articulations et changement de la posture debout.
Pour la seconde, amnésie, puis athisie, puis aphasie, et, la dernière asphyxie.
Pour ces deux maladies, la science, aujourd’hui ne sait pas encore en déterminer les origines de, et de ce fait, seuls sont traités les symptômes. On sait ce qui se passe lorsque surviennent ces maladies, on sait ce qui se dégrade et pourquoi. Les traitements, adaptés à chaque phase d’évolution de la maladie ont pour objectif de ralentir les effets de ces maladies, de retarder les effets invalidants et de conserver la meilleure qualité de vie possible aux malades. Ce sont des maladies invalidantes, souvent a évolution très lente,
Les lésions de la moelle épinière
Ceci touche 50.000 personnes par an, en général suite à des accidents ou contusions
La deuxième partie de la conférence a porté sur les solutions recherchées pour aider les personnes dont la moelle épinière aurait subi des chocs ou des ruptures partielles
Des expériences ont été réalisées sur des rats, puis sur des singes. Les résultats ont été si encourageants qu’une personne encore jeune et très handicapée a voulu être traitée ainsi. Là aussi les résultats sont encourageants. Mais la réalisation est encore trop complexe pour considérer, à ce jour, comme un traitement courant d’une lésion de la moelle épinière. Les pistes sont grand ouvertes .., et il reste à souhaiter que les progrès iront vite.